Le Col du Mont Noir, situé au nord-ouest du Massif du Vercors et culminant à 1431m, peut se grimper par plusieurs voies, toutes assez difficiles. Au départ du village de Cognin-Les-Gorges, il faudra en effet rouler pendant 16,2 km à 7,1% de moyenne pour 1151m de dénivelé.
La pente est en effet très régulière, toujours assez forte et sans replat mais jamais dans des pourcentages excessifs (max 11% sur de courtes distances). Ce col est parfait si l’on veut rouler sur une route en excellent état et pourtant presque déserte, la montée se déroule la majeure partie du temps en forêt avec quelques jolies vues qui permettent d’apprécier la progression.
Le grand moment est le passage aux Gorges du Nan, typiques du Vercors avec cette route étroite creusée dans la falaise et surplombant un torrent qui s’écoule furieusement, par temps humide, beaucoup plus bas.
Les cols sont légions dans cette région, certains sont à l’écart des routes forêstières, d’autres comme le Pas de Pré Coquet (1249m) sont clairement indiqués par des panneaux caractéristiques du Massif du Vercors. Ce Pas de Pré Coquet se situe dans la montée du Col du Mont Noir.
Au sommet du Mt Noir, plusieurs possibilités; on peut par exemple rejoindre en descente (5 km à 7,2% de moyenne) le Col de Romeyère à 1074m d’altitude. Une auberge se trouve au col, tout comme au moins 5 panneaux de toutes sortes qui indiquent le col et son altitude…
Son versant nord est particulièrement pentu et régulier sur une dizaine de kilomètres. La route est exceptionnelle sur une partie et parsemée de cascades (la Drevenne). En effet, elle est également taillée dans une énorme falaise avec une cascade à ses cotés. La route est extrêmement étroite et on se demande comment elle a pu être construite. Malheureusement, cette partie est fermée sur une portion et il est impossible d’y accéder. A la place, un tunnel a été creusé dans la roche de cette falaise et permet le passage. C’est, là aussi, quelques choses d’incroyable et d’inhabituel puisque sur environ 700m, le tunnel n’est pas éclairé. Il fait donc nuit noire à l’intérieur et la circulation est quasiment inexistante. Autant dire que la traversée est périlleuse en vélo et impossible sans une lumière sur soit (un portable peut faire l’affaire en marchant). Pour ne rien arranger, le tunnel est extrêmement humide et glissant.
Notes à copier 100 fois pour une prochaine fois:
-Quand il fait froid en plaine, s’attendre à ce qu’il fasse TRES froid en montagne
-S’attendre à un temps radicalement différent avec de gros nuages sur les sommets alors qu’il y a du soleil à 300m d’altitude.
-En conséquence, prévoir des gants, et des cuissards longs pour les descentes; ça evitera de descendre dans « d’attroces souffrances » avec les doigts à la limite de l’amputation au Col de Romeyère par exemple…